Maxim est étudiant au doctorat en santé publique à l’Université de Montréal et membre du laboratoire de recherche communautaire et collaborative Qollab. Il se
spécialise en enjeux 2S/LGBTQI+, et s’intéresse particulièrement aux pratiques marginalisées et stigmatisées au sein même de ces communautés comme le travail du sexe et la consommation sexualisée (chemsex). Maxim est en partie financé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) et le Fonds de Recherche du Québec – Société et Culture (FRQSC). Il voudrait que les connaissances scientifiques soient plus accessibles et mieux adéquatement communiquées aux communautés concernées, c’est pourquoi la vulgarisation des résultats de recherche lui parait essentielle. Il s’engage à transférer ces connaissances par des méthodes originales et artistiques, comme le blogue, le podcast, la photographie (photovoix) et l’infographie sur les réseaux sociaux. À travers ses engagements, Maxim travaille avec des rganismes communautaires, dont le CBRC, Max Ottawa, REZO et Égale Canada. En
tant que chercheur queer, ses engagements sont inspirés par l’activisme et motivés par des valeurs d’autonomisation, d’intégrité, de dignité et de justice sociale.
Sa recherche doctorale porte sur le consentement sexuel dans des contextes de chemsex. Le chemsex représente la consommation de drogues par des hommes gais, bisexuels ou queer avec l’intention d’avoir des relations sexuelles prolongées, facilitées et intensifiées. Le consentement dans des contextes de chemsex est complexe et mal compris à ce jour, ce qui pourrait contribuer aux taux élevés de violence sexuelle au sein de cette communauté. Le consentement est un aspect essentiel de la prévention primaire de la violence sexuelle, mais le manque de connaissances propres au chemsex limite le potentiel et la portée des interventions
de promotion de la santé. L’objectif de cette recherche est donc de comprendre les expériences et les perceptions du consentement des hommes qui font du chemsex afin de promouvoir leur santé sexuelle et leur bien-être. Cet objectif sera atteint en combinant différentes approches qualitatives et artistiques (métasynthèse qualitative et photovoix). La recherche sera supervisée par un comité consultatif et communautaire pour s’assurer qu’elle reste près des intérêts de la communauté et qu’elle demeure culturellement sensible à leurs réalités.
Félicitations encore, Maxim!